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Donées récentes concernant l’histoire des communautés énéolithique de la civilisation Cucuteni

Nicolae URSULESCU

Université „Al.I. Cuza” Iaşi, Faculté d’Histoire, sem-arh@uaic.ro

DATE RECENTE CU PRIVIRE LA ISTORIA COMUNITĂŢILOR ENEOLITICE

ALE CIVILIZAŢIEI CUCUTENI

Rezumat

Este prezentat un stadiu al cercetării complexului cultural Precucuteni-Cucuteni de pe teritoriul României în perioada 2000-2005, când, alături de instituţii mai vechi, s-au implicat două organisme nou create: Fundaţia „Cucuteni pentru Mileniul III” din Bucureşti (cu o puternică filială la Iaşi) şi Centrul Interdisciplinar de Studii Arheoistorice, format pe lângă Facultatea de Istorie a Universităţii „Al. I. Cuza” din Iaşi. Se consideră că tendinţa majoră în această perioadă este cea de conjugare a eforturilor financiare şi ştiinţifice între diferite instituţii cu activitate arheologică, precum şi pe plan interdisciplinar, pentru cercetarea civilizaţiei cucuteniene. Sunt amintite şantierele cele mai importante unde au fost cercetate, în această perioadă, vestigii ale culturilor Precucuteni şi Cucuteni (Poduri, Isaiia, Tg, Frumos, Ruginoasa, Hoiseşti, Vorniceni, Lunca, Scânteia, Feteşti, Păuleni ş.a.). Cercetările de teren au fost completate cu meritoase încercări de arheologie experimentală, în domeniul locuinţelor şi al ceramicii cucuteniene. În 2004, cu ocazia împlinirii a 120 de ani de la descoperirea staţiunii eponime de la Cucuteni, s-au desfăşurat mai multe manifestări ştiinţifice, îndeosebi marele colocviu internaţional de la Piatra Neamţ. De asemenea, au apărut mai multe monografii (Drăguşeni, Cucuteni, Poduri, Preuteşti) şi numeroase studii. Cercetarea s-a orientat din ce în ce mai mult spre activitate în echipă, în cadrul unor teme contractate prin granturi. Valorificarea cercetărilor s-a realizat şi printr-o activitate muzeistică sporită, remarcându-se deschiderea, în 2005 la Piatra Neamţ, a primului muzeu al civilizaţiei Cucuteni. Orgenizarea expoziţiilor dedicate civilizaţiei cucuteniene a fost însoţită şi de editarea unor cataloage de înaltă ţinută grafică şi ştiinţifică.

Prezentarea este însoţită de o listă a lucrărilor recente despre complexul cultural Precucuteni-Cucuteni, apărute în intervalul 2000-2005.

Quelque phénomène ou événement historique important s’impose en permanence à l’attention des chercheurs et nécessite une étude de plus en plus approfondie, dans la mesure de la découverte de nouveaux documents ou de nouvelles directions d’approche et de recherche. C’est aussi le cas de la civilisation cucuténienne, qui, par son lieu et son rôle important dans la Préhistoire européenne, se mentient toujours á l’attention des investigations archéologiques, aussi bien que de s études théoriques.

Des chercheurs de Roumanie, de République Moldavie, Ucraine, Russie, Pologne – des pays où ont vécu autrefois les communautés de cette civilisation – réunissent leurs efforts plus de 120 ans, laps de temps de la découverte de la station éponyme. L’espace immense (environ 350.000 km²) occupé par les communautés du complexe culturel Précucuteni-Cucuteni / Tripolie, pendant un millénaire et moitié (4200-2700 b.c.: dates ¹⁴C non-calibrés ou 5000-3500: dates calibrés), justifient les efforts permanents pour le déchiffrement de nombreuses énigmes qui persistent encore en ce qui concerne l’héritage cucuténien. Au regard de très grand nombre de sites avec des vestiges cucuténiens (approximativement 2000 seulement sur le territoire de la Roumanie), sans tenir en compte les nombreux vestiges qui attendent encore être signalés, il est normal que chaque agglomération fouillée systématiquement produise des données inconnues jusqu’à ce moment-là.

Nous voulons nous y limiter rien qu’aux résultats apparus après l’année 2000, dans la première moitié de la décade passée de nouveau millénaire. Cette délimitation chronologique regarde aussi l’implication dans la recherche de la civilisation cucuténienne, dans ce laps, de deux nouveaux établissements culturels et scientifiques, qui ont joint leurs efforts ensemble d’autres centres de recherche, déjà existants. Il s’agit de l’A.S.B.F. „Cucuteni pour le III^èmemillénaire” de Bucarest (de suite: l’A.S.B.F.), avec une puissante filiale à Iaşi [1] et de Centre Interdisciplinaire d’Études Archéohistoriques (de suite: CIEA) de la Faculté d’Histoire de l’Université „Al. I. Cuza” de Iaşi [2] . Entre les deux établissements un accord de collaboration a été fermé; par cet accord l’A.S.B.F. assure les conditions financières et les matériaux nécessaires pour les investigations d’une série de chantiers avec des vestiges appartenant aux cultures Précucuténi et Cucuteni et le CIEA offre une partie des chercheurs et réalise l’interprétation des matériaux et des données résultées par les fouilles.

L’A.S.B.F. a collaboré ou collabore aussi avec d’autres centres de recherches de la civilisation cucuténienne, comme l’Institut d’Archéologie de Iaşi, le Musée National d’Histoire de la Roumanie (Bucarest), le Complexe de Musées du Département de Neamţ (avec son Centre International de Recherche de la Culture Cuucuteni de Piatra Neamţ), le Musée d’Histoire de la Moldavie (Iaşi), le Musée d’Histoire du Département de Botoşani, etc. [3] . Donc, dans le dernier temps on observe une tendance accentuée de concentration des efforts en visant l’étude approfondie et systématique de la civilisation cucuténienne, un rôle important en cette orientation revenant, dans la périoade y envisagée, à l’A.S.B.F. et au Centre International de Recherche de la Culture Cucuteni de Piatra Neamţ.

Par suite de l’implication financière de l’A.S.B.F., dans cette périoade on a pu commencer ou on a repris les fouilles à plusieurs chantiers avec des vestiges Précucuteni-Cucuteni.

Ainsi, les explorations du tell cucuténien de Poduri (dép. de Bacău), intrerrompues en 1997, à cause du changement du régime de la propriété sur le terrain, ainsi qu’aux difficultés financières, ont pu être reprises dès 2000, par l’intervention de l’A.S.B.F., qui a acheté le terrain et l’a mis à la disposition de l’équipe archéologique (coordonné par Dan Monah de l’Institut d’Archéologie de Iaşi), assurant, en même temps, les argents nécessaires au déroulement des fouilles [4] .

De même, les explorations de l’habitat précucutenien de Isaiia-Balta Popii (com. de Răducăneni, dép. de Iaşi), déroulées initialement par des sondages limités dans les années 1996 et 1998 [5] , ont acquis l’aspect d’amples recherches systématiques, en commençant de l’année 2000, quand l’A.S.B.F. a intervenu financièrement afin de soutenir les fouilles et les travaux de restauration des matériaux résultés; en même temps, a acheté une partie de l’aire de la station, où on fait des fouilles par une équipe du CIEA, sous notre coordination [6] .

Grâce à la possibilité de réaliser des fouilles de longue haleine et sur des terrains propres, dans les deux stations (Poduri et Isaiia) on a dévoilé de grandes surfaces, ce qui a contribué décissivement à l’entendement de l’évolution de l’habitat, de la planimétrie des agglomérations et du mode de construction des habitations [7] ; ainsi, on a attesté, pour la première fois aux maison précucuténiennes, à Isaiia, l’utilisation des fossés de fondation pour les poteaux des parois. Des données importantes on a obtenu aussi en ce qui concerne l’existence de quelques constructions et complexes de culte dans le cadre de la culture Précucuteni, qui se trouvent à la base des manifestations similaires du milieu cucuténien [8] .

Dans le site précucutenien de Târgu Frumos (dép. de Iaşi), les explorations, commencées en 1990 (coordonées jusqu’au 2001 par Nicolae Ursulescu, puis par Dumitru Boghian) [9] , ont connu dans les dernières années une accélération – y compris par l’assistence financière de l’A.S.B.F. -, ainsi qu’en 2005, a été achevée l’investigation exhaustive du secteur A (avec une surface de 1100 m²), étant possible une série de conclusions stratigraphiques, planimétriques et interprétatif-historiques. Les données du respectif secteur, corroborées avec celles obtenues en d’autres secteurs, où ont été fouillées jusqu’à présent des surfaces plus grandes ou plus petites, sont considérées comme un échantillon représentatif pour l’essai de reconstitution de l’ensemble de ce grand habitat précucuténien, qui soulève une série de problèmes importants sur la fin de cette culture et la transition vers la culture Cucuténi proprement-dite entre Siret et Prut [10] .

Un autre important objectiv cucuténien où l’A.S.B.F. s’est impliqué, ensemble le Musée d’Histoire de la Moldavie et l’Institut d’Archéologie de Iaşi, est bien-connu habitat de Ruginoasa [11] , où dès 2001 on a repris les fouilles (sous la coordination de Cornelia-Magda Lazarovici), initialement comme une intervention de sauvetage, puis en tant que travaux amples [12] , ce qui a permis l’obtention de quelques importantes informations, surtout concernant la typologie des habitations cucuténiennes: ainsi, les membres du colectif de recherche soutiennent l’existence de quelques constructions enfoncées [13] , mais ces observations on été faites jusqu’à présent uniquement sur le tracé de l’ancien fossé de défense de l’habitat [14] .

C’est décisive qu’a été l’intervention logistique de l’A.S.B.F., personnellement de son Président Romeo Dumitrescu, pour l’arrêt des destructions provoquées à l’habitat cucuténien de Hoiseşti (com. de Dumeşti, dép. de Iaşi) par la construction d’un pont sur Bahlui, emplacé même au centre du site archéologique. De plus, avec l’assistence financière de l’A.S.B.F. on a continué ici les fouilles de sauvetage dans les années 2003-2004 [15] . Ainsi, on a réussi la récupération d’un important materiel archéologique, qui permettra l’étude des conditions de vie de cette communauté cucuténienne, qui a choisi l’emplacement de son habitat dans la zone inondable de la rivière de Bahlui – fait extrêmement rare à cette population. Un autre fait important constaté à Hoiseşti a été l’utilisation des fossés de fondation pour les parois des maisons, aussi bien que des pylônes pour le soutenement des plates-formes cucuténiennes [16] .

L’A.S.B.F. a appuyé aussi les fouilles de Vicu Merlan dans les habitats de Creţeşti (dép. de Vaslui) – la phase Cucuteni A-B [17] et Răducăneni-Bazga (dép. de Iaşi) – la phase Cucuteni A [18] ; dans le dernier habitat, l’A.S.B.F. a acheté aussi le terrain du site.

En 2005 l’A.S.B.F. a accordé aussi l’assistence financière aux fouilles commencées dès 2001 dans l’habitat du type Cucuteni A-B de Vorniceni, par une équipe du Musée d’Hstoire de Botoşani, coordonné par Paul Şadurschi et Maria Diaconescu [19] . Les fouilles ont offert un matériel céramique exceptionnel, qui contribue à l’enrichement de nos connaissances sur la phase Cucuteni A-B; de même, des données intéressantes ont résulté sur le mode de construction des habitations et d’aménagement de certaines structures avec un rôle de culte.

Entre les fouilles effectuées dans cette périoade par d’autres établissements scientifiques il faut surtout mentionnées celles de l’équipe du Musée de Piatra Neamţ, conduite par Gh. Dumitroaia, en collaboration avec Dan Monah (l’Institut d’Archéologie de Iaşi), John Chapman (Université de Durham) et Olivier Weller (C.N.R.S. Besançon), aux sites situés dans la zone de salifère des Carpates Orientaux, d’abord dans le bien-connu site de Lunca-Poiana Slatinei (com. de Vânători, dép. de Neamţ), mais aussi à Oglinzi-Băi et -Cetăţuie (le même département) [20] , à Cucuieţi-Slatina Veche (dép. de Bacău) [21] , tout comme à Solca-Slatina Mare (dép. de Suceava) [22] , ce qui a permis l’obtention de nouvelles données sur l’exploitation du sel de l’eau des sources salées en Préhistoire, y compris pendant les cultures Précucuteni et Cucuteni. Il faut mentionné que les fouilles de ces objectifs ont été accompagnées de prospections géophysiques (effectuées en collaboration avec des spécialistes annglais), tout comme de recherches ethnologiques.

De même, le contrôle et l’exploitation des sources salées de zone ont été considérées les causes de l’installation d’une communauté de la phase Cucuteni B à Tg. Neamţ-Dealul Pometea, habitat où une équipe du Musée de Piatra Neamţ, coordonné par Gh. Dumitroaia, a fait une fouille de sauvetage [23] .

D’autre part, il faut mentionner la continuation des fouilles dans l’agglomération Cucuteni A de Scânteia (dép. de Iaşi) [24] , sous la coordination de Cornelia-Magda Lazarovici [25] , puis les investigations du site avec des niveaux Cucuteni A et B de Feteşti-La Schit (com. d’Adâncata, dép. de Suceava), sous l’égide du Musée d’Histoire de la Bucovine et de la Faculté d’Hstoire et Géographie de l’Université „Ştefan cel Mare” de Suceava (responsable: D. Boghian) [26] , ensuite celles entreprises par Lăcrămioara Istina dans l’habitat Cucuteni A de Fulgeriş (com. de Pânceşti, dép. de Bacău) [27] et dans ce du type Cucuteni A-B de Bălţata (com. de Nicolae Bălcescu, dép. de Bacău) [28] , de même que celles du site Précucuteni II-III de Zăpodeni (dép. de Vaslui), effectuées par le Musée de Vaslui, sous la direction d’Attila László (Faculté d’Histoire de Iaşi – CIEA) [29] .

Dans le cas d’autres fouilles, entreprises pour de diverses périoades historiques, comme à Adâncata-Imaş [30] , Baia-Cetăţuia [31] , Voitinel-Slatina Voitinel [32] et Siret-Dealul. Ruina [33] (dép. de Suceava), Podu Iloaiei-Şesul Târgului [34] (dép. de Iaşi), Costişa-Cetăţuia [35] (dép. de Neamţ), on mentionne seulement l’existence de quelques vestiges de la période énéolithique, sans d’autres détails. C’est que la même est la situation résultée par la publication des explorations à la surface du sol, qui enrichent avec de nouvelles signalisations les répertoires de deux cultures, mais sans d’autres détails.

Les explorations en terrain ont compris pas seulement l’aire classique de la culture Cucuteni (la Moldavie entre les Carpates et le Prut), mais aussi la zone transylvaine de l’aspect Ariuşd, où on a repris les recherches, surtout par les fouilles de l’habitat pluristratifié de Ciomortan-Dealul Cetăţii (com. de Păuleni, dép. de Harghita) [36] , par une équipe du Musée des Carpates Orientaux de Sf. Gheorghe, dont on a obtenu des données significatives sur le début et l’évolution de l’habitat cucuténien en zone.

Outre des fouilles, dans cette périoade on a effectué d’intéressantes recherches experimentales, qui ont eu comme but surtout la reconstitution du mode de vie de la population cucuténienne et des techniques utilisées dans l’édification des maisons et dans la production de la céramique.

Dans cette direction, un mérite particulier est revenu au projet d’archéologie experimentale „Le Parc Archéologique Cucuteni”, initié au cadre du CIEA, par l’assistent universitaire Vasile Cotiugă, qui a obtenu aussi le soutien logistique et financier d’autres organes, comme le Musée National „Moldova” de Iaşi, la Mairie de la commune Cucuteni, l’A.S.B.F. „Cucuteni pour le III^ème Millénaire”, l’A.S.B.F. Ford Motor Company, l’A.S.B.F. Dacia Revival International, aussi bien que de la part du Prof. C. I. Matasă (de l’États Unis), le neveu du fondateur du Musée Archéologique de Piatra Neamţ, le prêtre Consatntin Matasă. L’Université „Al. I. Cuza” de Iaşi et l’Université „Dunărea de Jos” de Galaţi ont contribué à l’accomplissement de ce projet de recherche par leurs enthousiastes étudiants, qui ont effectué tous les travaux prévus aux étapes du projet. Toutes les opérations exécutées, en commençant de l’été 2002, ont été enregistrées, à la fois en écrit et au support digital, s’en réalisant aussi des filmes synthétiques d’étape [37] .

Une attention spéciale a été accordée aux effets de l’incendie des habitations cucuténiennes sur les différents types de construction. A cette étape de l’expérimentation, déroulée au 24 octobre 2004, a participé, avec l’appareillage adéquat de monitorisation de la température, le professeur Dragoş Gheorghiu de l’Université Nationale d’Art de Bucarest, qui a pu ainsi comparer les résultats de Cucuténi avec ses expérimentations, entreprises antérieurement à Vădastra [38] . De même, à l’expérimentation ont assisté les participants au Colloque international „Cucuteni - 120 ans de recherches. Le temps du bilan”, passé, les jours auparavant, à Piatra Neamţ, parmi eux étant aussi des spécialistes de grand prestige d’Ucraine et de Russie (Olexeij Korvin-Piotrovskij, Vladimir Kruts, Mihail Videiko, Elena Tsvek, Natalja Burdo, Yuri Rassamakin, Sergej Ryžov, Natalja Skakun ş.a..), qui ont partagé de leur experience, accumulée dans le cadre des projets similaires déroulées en Ucraine, pour la reconstitution des habitations tripoliennes.

Les tests d’incendies et l’observation du comportement des habitations brûlées après l’extinction du feu on été poursuites d’un débat, initié par le président de l’A.S.B.F., Romeo Dumitrescu, à Iaşi, le 12 décembre 2004, débat où ont participé, excepté l’initiateur de l’expérimentation, Vasile Cotiugă, prof. dr. Attila László, prof. dr. Nicolae Ursulescu, dr. Dan Monah et drd. George Bodi, qui a enregistré les principales conclusions de la rencontre, les mettant à la disposition de ceux intéressés.

Une étude récente a comparé les données de l’archéologie experimentale concernant la construction des habitations cucuténiennes avec quelques résultats obtenus par les recherches archéologiques [39] ; quelques données de l’experimentation ont été présentées aussi dans le cadre d’une conférence internationale, passée au octobre 2003 à Százhalombatta (Hongrie) [40] .

Au-delà d’expérimentations sur les maisons cucuténiennes, se sont déroulées aussi, dans les années 2003-2005, celles concernant la production de la céramique, tant à Cucuteni qu’au chantier de Isaiia, sous la coordination de Adrian-Felix Tencariu. Ces expérimentations ont bénéficié de l’appui de l’A.S.B.F. et du financement reçu par un grant de C.N.R.S.E.S., obtenu par l’initiateur du projet. A ce projet ont participé des doctorandes et des étudiantes de la Faculté d”Histoire de Iaşi, aussi bien que de la Faculté d’Arts Visuels de l’Université d’Art de la même ville.

C’est le but des experimentations, qui ne se sont achevées encore, que la reconstitution de l’entière chaîne technologique de production de la céramique préhistorique, en partant de la localisation des sources d’argile, le ramassage des échantillons, puis la préparation de la pâte, la construction proprement-dite des vases de différents types, leur séchage et, enfin, la cuisson. Pour ce but final on a construit des installations de chauffage, sur la foi des données archéologiques et ethnologiques [41] .

L’année 2004 a represénté, pour la civilisation Cucuteni, „le moment 120”, grâce aux manifestations scientifiques qui ont marqué le passage de ce nombre d’ans de la découvert de la célèbre station éponyme, située sur la colline „Cetăţuia”.

D’abord, on rémarque le grand Colloque international „Cucuteni - 120 ans de recherches. Le temps du bilan”, organisé, dans les meilleures conditions, par le Musée d’Histoire et d’Archéologie de Piatra Neamţ, aux jours 21-23 octobre, où, au-delà de nombreux spécialistes de Roumanie, ont participé des archéologues d’autres 12 pays (Angleterre, Autriche, Bulgarie, Colombie, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, République de Moldavie, Russie, Turquie, Ucraine). Parallèlement, on a déroulé un autre Colloque international „Archéologie pré- et protohistorique du sel”, qui a abordé aussi beuacoup des aspects du complexe culturel Précucuteni-Cucuteni. Les résumés des communications, mises à la disposition des participantes, nous déterminent attendre, avec légitime intérêt, l’apparition des travaux des deux colloques, qui représenteront, certainement, un moment de référence pour la recherche de la civilisation cucuténienne.

Au 30 septembre 2004, dans l’organisation du CIEA, de l’A.S.B.F., de l’Institut d’Archéologie de Iaşi et du Musée d’Historie de la Moldavie, on a déroulé, à Iaşi, le Symposium National „Cucuteni 120. Valeurs universelles”, où ont participé des spécialistes de Cluj (Gheorghe Lazarovici), Suceava (Dumitru Boghian), Piatra Neamţ (Gheorghe Dumitroaia, Roxana Munteanu, Dorin Nicola), Brăila (Stănică Pandrea) et, bien sûr, Iaşi (Mircea Petrescu-Dîmboviţa, Marin Dinu, Attila László, Nicolae Ursulescu, Marius Alexianu, Cornelia-Magda Lazarovici, Slvia Teodor, Ruxandra Alaiba, Vasile Cotiugă, Senica Ţurcanu, Cornel-Mădălin Văleanu, George Bodi), tout comme des chercheurs d’autres domaines, intéressés de la connaissance de l’univers cucuténien, y compris sous l’aspect interdisciplinaire. Les communications données seront réunies dans un volum.

Les derniers cinq ans ont été marqués aussi par l’apparition d’importants publications concernant le complexe culturel Précucuteni-Cucuténi. D’abord, on rémarque une intensification de l’activité du Centre International de Recherche de la Culture Cucuteni de Piatra Neamţ à ce domaine aussi, ainsi que la bien-connue série Bibliotheca Memoriae Antiquitatis a lancé, dans cette période, neuf volumes, en arrivant au XV^ème nombre.

Entre eux, on détache la monumentale monographie sur les résultats de nouvelles fouilles de Cucuteni-Cetăţuia, le fruit des efforts et de la persévérance du Professeur Mircea Petrescu-Dîmboviţa, membre de l’Académie Roumaine, aidé par son jeune disciple, Mădălin Cornel Văleanu [42] .

De même, on impose à l’attention la monographie-catalogue sur la station du type tell de Poduri-Dl.Ghindaru [43] , réalisée par une équipe coordonnée du responsable des fouilles de cette station, Dan Monah, puis la monographie sur l’aspect culturel Drăguşeni-Jura, dûe au régrété archéologue de Bessarabie Victor Sorochin [44] , le premier volume du répertoire des habitats de la phase Cucuteni A, réalisé par Dragomir Nicolae Popovici, la monographie du directeur du Musée et, en même temps, le coordinateur de la série, Gheorghe Dumitroaia [45] , etc.

Sauf des publications dûes au Musée de Piatra Neamţ, d’autres ouvrages monographiques ont été dédiés, dans cette période, à la civilisation Cucuteni, comme ce de la station de Drăguşeni (Silvia Marinescu-Bîlcu et Alexandra Bolomey) [46] ou ce de l’habitat de Preuteşti-Haltă (Nicolae Ursulescu et Sorin Ignătescu) [47] , aussi bien que de nombreuses études, articles, chroniques, comptes-rendus, apparues en revues de spécialité de Roumanie et d’étranger (voir l’Annexe).

Normalement, très grand a été aussi le nombre des communications sur le complexe culturel Précucuteni-Cucuteni, présentées aux différentes manifestations scientifiques, s’en remarquant la consistante présence au XIV^ème Congrès International de Sciences Préhistoriques et Protohistoriques, passé à Liège, le septembre 2001 [48] .

Une nouvelle direction, qui s’impose, dernièrement, de plus en plus, aussi dans l’activité archéologique de la Roumanie, est celle des recherches en équipe, par des grants. De même, dans le domaine de la recherche du complexe culturel Précucuteni-Cucuténi on a initié l’activité par des grants, accordés surtout par le Ministère de l’Education et de la Recherche (par son organisme spécialisé: C.N.R.S.E.S.) et par l’Académie Roumaine, mais aussi par d’autres établissements de pays et d’étranger. Ainsi, entre 2001-2003, on a déroulé l’activité au grant La vie et l’environnement des communautés énéolithiques de l’Est de Carpates (recherches interdisciplinaires); de 2004 a commencé l’activité, pour trois années, à un autre contrat, Dimension européenne de la civilisation énéolitique de l’Est de Carpates, les deux financés par C.N.R.S.E.S. (directeur des contrats: N. Ursulescu), le noyau de recherche étant formé de membres CIEA.

Un autre grant, réalisé aussi par C.N.R.S.E.S., entre 2001 et 2003, Etude d’identification et répertoire des ressources utiles de la zone montagneuse du département de Suceava en préhistoire et histoire (directeur: Dumitru Boghian), a abordé aussi, dans une manière interdisciplinaire, le problème des matières premières utilisées dans l’Énéolithique du Nord de la Moldavie [49] .

Entre les jeunes chercheurs, Felix-Adrian Tencariu a obtenu, de même du C.N.R.S.E.S., entre 2002-2004, financement pour le projet Archéologie expérimentale. La reconstitution des technologies et des installations préhistoriques de cuisson de la céramique, qui a abordé son thème de doctorat, concernant la technologie de la céramique en Préhistoire, à spécial regard sur l’époque énéolithique de la Moldavie, ce qui lui a permis le déroulement d’amples expérimentations.

Parmi les grants initiés à d’autres centres de recherche, concernant de même la connaissance de la civilisation cucuténienne, on doit mentionner ceux obtenus par Dan Monah (l’Institut d’Archéologie de Iaşi), l’un avec C.N.R.S.E.S. (“Les trésors de la culture Cucuténi”), pour la période 2002-2004, l’autre – un projet roumaino-anglais, en collaboration avec John Chapman (l’Université de Durham) – sur les échanges intercommunautaires dans l’aire Cucuteni-Tripolie (Research and Exchange in the Cucuteni-Tripolye Network), pour une périoade de cinq années (2001-2005).

Il faut souligner que si quelques années auparavant, la manière d’approche interdisciplinaire des matériels archéologiques était utilisé encore assez retenu et avec timidité, à présent cette manière a gagné de nombreux adeptes, en devenant une pratique usuelle dans la publication des résultats des recherches, ce qui a ausi des répercussions bénéfiques pour l’étude de la civilisation cucuténienne. Il est important aussi le fait que cette manière moderne est devenu institutionnelle à Iaşi, par la reconnaissance du CIEA en 2001, même si les directions d’abord interdisciplinaire peuvent être encore beaucoup diversifiées et approfondies. On remarque particulièrement les résultats obtenus au domaine de l’archéozoologie, où il y a déjà des collectifs de tradition à Iaşi et à Bucarest. Naguère, il y a aussi un ouvrage de synthèse sur l’archéozoologie en Roumanie [50] .

Pour les efforts constants dans la stimulation de la collaboration entre l’archéologie et d’autres sciences il faut remarquer le Musée National d’Histoire de la Roumanie, qui a initié la publication d’une importante série, Cercetări pluridisciplinare (Recherches pluridisciplinaires) (éditeur: Dragomir Popovici), où ont apparu, jusqu’à présent, huit nombres.

De même ne peut pas être omise l’apparition d’un livre à caractère interdisciplinaire, dédié à la recherché des outils en pierre polie [51] .

Enfin, mais pas en dernier tour, il faut mentionner l’accroissement vraiment spectaculaire des réalisations au plan muséologique, concernant la valorification par d’expositions et de catalogues du précieux patrimoine cucuténien existant en différentes collections.

Dans ce domaine aussi, la présence de l’A.S.B.F. a eu un rôle extrêmement bénéfique. Même au début de cette période, le Musée National d’Histoire de la Roumanie, ensemble l’A.S.B.F. et le Musée de Piatra Neamţ, a organisé, à Bucarest, à l’occasion de la reprise des fouilles dans la station-tell de Dealul Ghindaru, l’exposition „Un monde retrouvé. Le village cucuténien de Poduri”, qui a bénéficié aussi d’un catalogue d’exception, avec des variantes en roumain [52] et en anglais [53] . A cette occasion, au-delà des pièces de grande valeur de Poduri, y compris l’ensemble connu sous le nom de „Conseil des Déesses”, a été présenté publiquement, pour la première fois, l’ensemble de culte semblable, trouvé à Isaiia (dép. de Iaşi) en 1998.

Avec les pièces trouvées par suite des fouilles financées par-elle, l’A.S.B.F. a organisé une exposition itinérante, „Culture Cucuteni. La magie de la céramique”, présentée dans les années 2004-2005 au Musée du Bas-Danube de Călăraşi, puis à Bucarest, au siège du Ministère de la Culture et des Cultes, au Musée Départemental Prahova de Ploieşti, au Musée „Iulian Antonescu” de Bacău et au Musée Départemental Dâmboviţa de Târgovişte. L’exposition, qui a bénéficié aussi d’un catalogue imprimé en conditions graphiques excellentes [54] , n’a pas été organisée tant selon le canon classique, thématique, mais on a suit plutôt un groupement des objets exposés selon des principes esthétiques, afin de créer une atmosphère d’implication effective du spectateur au monde de la spiritualité cucuténienne.

Le musée de Piatra Neamţ a ouvert, dans cette période, deux grandes expositions. La première, dediée à l’art cucuténien [55] , a été vernie, le printemps 2002, au Musée National Cotroceni et l’automne de la même année au Musée Départemental d’Histoire de Braşov. La deuxième (le novembre-décembre 2003) a présenté les résultats des recherches de Poduri-Delul Ghindaru [56] . Par le mode ingénieux de présentation, cette exposition a reçu un prix du Ministère de la Culture et des Cultes [57] .

D’autres expositions dédiées au phénomène cucuténien ont été organisées à Sf. Gheorghe, en 2002, par le Musée des Carpates Orientaux (le thème a été le site pluristratiphié de Păuleni, où on trouve aussi d’importants vestiges de l’aspect Ariuşd du complexe culturel Cucuteni) [58] , puis en 2004, l’octobre, à Suceava („Les communautés cucuténiennes du Nord-Est de la Roumanie”) [59] et le novembre-décembre à Botoşani [60] , les deux dernières mettant en relief les découvertes récentes du Nord de la Moldavie.

L’apogée de l’activité muséographique concernant la civilisation Cucuteni a été le 24 juin 2005, quand a été accompli un ancien rêve du fondateur du Musée de Piatra Neamţ, le prêtre Constantin Matasă, par l’organisation et l’inauguration, dans un cadre solennel, du premier musée Cucuteni de Roumanie [61] , aménagé dans un bâtiment adéquat, où fonctionnera aussi dorénavant le Centre International de Recherche de la Culture Cucuteni. Dans ses espaces, le Musée peut abriter de grandes collections de découvertes cucuténiennes, qui, à présent, se conservent, en conditions impropres, à d’autres musées. Nous croyons que, par ses dotations et par le patrimoine, le nouvel musée peut devenir vraiment un polariseur des recherches de la civilisation cucuténienne.

Commencée sous de bons auspices pour l’héritage cucuténien, par l’implication décissive de l’A.S.B.F. dans la recherche de ses vestiges, la période s’achève vraiment apothéotique, par l’accomplissement du rêve de fondation d’un musée, que cette civilisation le mérite totalement.

Est-ce-que suivra dans la période prochaine?

Le temps, les efforts des chercheurs, mais aussi la bienveillance des facteurs de décision donneront la réponse.

Espérions, mais aussi agissions, avec l’esprit et avec le fait.

En cas que d’ici cinq ans on fera un nouvel bilan, alors on verra si les espoirs se sont accompli ou non.

Par cette voie, on lance une incitation aux jeunes chercheurs, qui ont pris dejà, partiellement, ou prendront bientôt, la mission de la recherche de cette civilisation, qui attend ... patientement, plus de cinq millénaires, le déchiffrement de ses mystéres et de ses messages encore énigmatiques.

[1] Où sont des chercheurs consacrés de la culture Cucuteni (Marin Dinu, Dan Monah, Cornelia-Magda Lazarovici, Nicolae Ursulescu, Sergiu Haimovici, Felicia Monah, Dumitru Boghian), aussi bien que de jeunes archéologues (Vasile Cotiugă, Mădălin Cornel Văleanu, Senica Ţurcanu, Adrian-Felix Tencariu, George Bodi, Raluca Kogălniceanu, Sorin Ignătescu, Letiţia Scarlat ş.a.) et de nombreux étudiants de la Faculté d’Histoire de l’Université de Iaşi.

[2] N. Ursulescu, Fondation du Centre Interdisciplinaire d’Etudes Archéohistoriques, SAA, IX, 2003, p. 517-522. Ce centre de recherche a été reconnu en 2001 par le Conseil National de la Recherche Scientifique de l’Enseignement Supérieurr (CNRSES).

[3] Gabriela Simon, „Cucuteni for the III^rdMillennium” Foundation, SAA, X-XI (2004-2005), 2005, p. 261-264.

[4] Dan Monah et alii, Poduri-Dealul Ghindarului. O Troie în Subcarpaţii Moldovei, BMA, XIII, 2003, p. 17.

[5] N. Ursulescu, V. Merlan, Cronica 1996, Bucureşti, 1997, p. 32 et pl. XXIV.

[6] N. Ursulescu, V. Merlan, F.A. Tencariu, Cronica 2000, Bucureşti, 2001, p. 110-112 et pl. 28; Cronica 2001, Bucureşti, 2002, p. 160-162 et pl. 66-67; N. Ursulescu, V. Merlan, F. Tencariu, M. Văleanu, Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 158-160 et pl. 66; N. Ursulescu, A.F. Tencariu et alii, Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 149-153 et pl. 32; Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 188-191, pl. 32 et annexe 6.

[7] D. Monah et alii, op.cit., 2003; N. Ursulescu, F.A Tencariu, V. Merlan, Carpica, XXXI, 2002, p. 13-18 et fig.1-2; N. Ursulescu, F.-A Tencariu, MemAnt, XXIII, 2004, p. 129-144.

[8] N. Ursulescu, in: Istorie şi conştiinţă. Profesorului Ion Agrigoroaiei la a 65-a aniversare, Iaşi, 2001, p. 1-7; idem, MemAnt, XXII, 2001, p. 51-69; idem, Academica, S.N., XII, 2002, nr. 2-3, p. 40-43; idem, Annali della Facoltà di Lettere e Filosofia, XLV (2002), Università degli Studi di Bari, 2003, p. 5-25; idem, Actes du XIV^èmeCongrès UISPP, Université de Liège, Belgique, 2-8 septembre 2001, Section 9 – Section 10, BAR International Series 1303, Oxford, 2004, p. 325-331; idem, in: Archaeozoology and Paleozoology Summercourses (ed. by L. Bejenaru), Socrates Intensive Programme, Academic Year 2002-2003, Iaşi, 2004, p. 79-95.

[9] N. Ursulescu, D. Boghian, CC, s.n., nr. 2 (12), 1996, p. 38-72; nr. 3-4 (13-14), 1997-1998, p. 13-42; iidem, CC, s.n., 6-7, 2000-2001, p. 11-20; D. Boghian, Senica Tudose, ArhMold, XVII, 1994, p. 147-174; N. Ursulescu, D. Boghian, V. Cotiugă, S. Haimovici, A. Coroliuc, ATS, I, 2002, p. 29-54; iidem, in: Archaeozoology and Palaeozoology Summercourses. Socrates Intensive Programme, Academic Year 2000-2001 (ed. by L. Bejenaru), Iaşi, 2002, p. 101-130; S. Haimovici, in: Archaeozoology and Palaeozoology Summercourses. Socrates Intensive Programme, Academic Year 2000-2001 (ed. by L. Bejenaru), Iaşi, 2002, p. 131-150; N. Ursulescu, D. Boghian, V. Cotiugă, V. Merlan, Sargetia, XXX, 2001-2002, p. 61-78; N. Ursulescu, D. Boghian, V. Cotiugă, SAA, IX, 2003, p. 27-40; N. Ursulescu, in: Actes du XIV^èmeCongrès UISPP, Université de Liège, Belgique, 2-8 septembre 2001, Section 9 – Section 10, BAR International Series 1303, Oxford, 2004, p. 344-345; V. Cotiugă, S. Haimovici, in: Actes du XIV^èmeCongrès UISPP, Université de Liège, Belgique, 2-8 septembre 2001, Section 9 – Section 10, BAR International Series 1303, Oxford, 2004, p. 317-324. Voir aussi les rapports de fouilles, publiés en chaque an (dès 1995) dans: Cronica cercetărilor arheologice din România (Chronique des recherches archéologiques de Roumanie: variante imprimée et électronique: http://archweb.cimec.ro): 1996, p. 127; 1997, p. 77-78; 1998, p. 77-78; 1999, p. 120-121; 2000, p. 106-107; 2001, 252-254 et pl. 68; 2002, p. 314-316; 2003, p. 323-324; 2004, p. 344-346.

[10] N. Ursulescu, D. Boghian, V. Cotiugă, in: Scripta praehistorica. Miscellanea in honorem nonagenarii magistri Mircea Petrescu-Dîmboviţa oblata (eds. V. Spinei, C.-M. Lazarovici, D. Monah), Iaşi, 2005, p. 217-260.

[11] H. Dumitrescu, La station préhistorique de Ruginoasa, Dacia, III-IV, 1927-1929 (1933), p. 56-87.

[12] C.-M. Lazarovici et alii, Cronica 2001, Bucureşti, 2002, p. 272-273; Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 263-265; Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 316-318 et pl. 37.

[13] C.-M. Lazarovici, Gh. Lazarovici, SAA, IX, 2003, p. 41-74; iidem, ATS, III, 2004, p. 9-42.

[14] A notre avis, l’approfondissement des planches des habitations de ce secteur n’a pas existé initialement, mais s’est produit par le tassement graduel du remplissage du fossé, ce qui a imposé la réfection répétée des plates-formes. D’autrement, dans toutes les stations Cucuteni de ce temps d’alentours (Hăbăşeşti, Cucuteni, Fedeleşeni, etc.) il y a seulement des habitations en surface du sol.

[15] N. Ursulescu et alii, Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 139-142 et pl. 28; Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 177-178 et pl. 19.

[16] N. Ursulescu, F.-A Tencariu, G.Bodi, Carpica, XXXII, 2003, p. 5-18.

[17] V. Merlan, P. Salomeia, Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 110; Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 132-133.

[18] Iidem, Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 289-290.

[19] P. Şadurschi, M. Diaconescu et alii, Cronica 2001, Bucureşti, 2002, p. 336-337; Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 342-343; Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 372-374.

[20] Gh. Dumitroaia, D. Nicola, C. Preoteasa, J. Chapman, Cronica 2001, Bucureşti, 2002, p. 190-191; Gh. Dumitroaia et alii, Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 183-184.

[21] Gh. Dumitroaia et alii, Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 110-111.

[22] Gh. Dumitroaia et alii, Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 314-315.

[23] Gh. Dumitroaia et alii, Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 349-351.

[24] C.-M. Mantu, S. Ţurcanu, M. Geba, A. Huşleag, Scânteia, Iaşi, 1999.

[25] C.-M. Mantu Lazarovici, S. Ţurcanu, Cronica 2001, Bucureşti, 2002, p. 284-285; C.-M. Mantu Lazarovici, S. Ţurcanu, L. Ellis, Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 276-279; C.-M. Mantu Lazarovici, S. Ţurcanu, L. Ellis et alii, Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 297-301; Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 331-334.

[26] D. Boghian, I. Mareş, B. Niculică, Cronica 2000, Bucureşti, 2001, p. 82-84; D. Boghian, S. Ignătescu, I. Mareş, B.P. Niculică, Cronica 2001, Bucureşti, 2002, p. 132-136 et pl. 51-52; Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 124-127 şi pl. 57; Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 119-123 et pl. 23; Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 148-150 et pl. 14.

[27] Al. Artimon, L.El. Istina, M.Al. Istina, I. David, Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 124-125; L.El. Istina, F.A. Tencariu, Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 152-153.

[28] N.Ursulescu, L. Stratulat, L.-E. Istina, F.-A. Tencariu, Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 62-63.

[29] A. László, C.N. Ursache, Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 346-347; Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 379.

[30] B.P. Niculică et alii, Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 22: Cucuteni (phase non-précisée).

[31] B.P. Niculică et alii, Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 47-48: Précucuteni III, Cucuténi B.

[32] M. Andronic, E. Ursu, Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 341: fragments céramiques Cucuténi.

[33] A. László, I. Mareş, B. Niculică, M. Ignat, Cronica 2000, Bucureşti, 2001, p. 230; Cronica 2002, Bucureşti, 2003, p. 293; Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 348: habitat Cucuténi B.

[34] V. Chirica et alii, Cronica 2000, Bucureşti, 2001, p. 189.

[35] Al. Vulpe, A. Popescu, R. Băjenaru, Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 130: Précucuteni final.

[36] V. Cavruc, D. Buzea, Gh. Lazarovici, Cronica 2001, Bucureşti, 2002, p. 306-309; Cronica 2003, Bucureşti, 2004, p. 337-338; Cronica 2004, Bucureşti, 2005, p. 374-375; iidem, Angustia, 6, 2002.

[37] V. Cotiugă, O. Cotoi, in: M. Petrescu-Dîmboviţa, M.-C. Văleanu, Cucuteni-Cetăţuie. Monografie arheologică, BMA XIV, Piatra Neamţ, 2004, p. 337-351.

[38] Dragoş Gheorghiu, Fire in Archaeology, BAR International Series 1089, Oxford, 2002, p. 83-94.

[39] A. László, V. Cotiugă, SAA, X-XI (2004-2005), 2005, p. 147-170.

[40] Iidem, Archaeological Park in Cucuteni: from project towards accomplishment, 6. EXARC Conference, 13-15. 10. 2003.

[41] F.A. Tencariu, I. Robu, Carpica, XXXIII, 2004, p. 53-64; F. A. Tencariu, Experiments on pottery manufacture, http://www.exarc.net/presentations/ speeches/ EXARC-6/FelixTencariulecture.pdf .

[42] M. Petrescu-Dîmboviţa, M.-C. Văleanu, Cucuteni-Cetăţuie. Monografie arheologică, BMA XIV, Piatra Neamţ, 2004.

[43] D. Monah et alii, op.cit., BMA XIII, 2003.

[44] V. Sorochin, Aspectul cultural cucutenian Drăguşeni-Jura, BMA XII, Piatra Neamţ, 2002.

[45] Gh. Dumitroaia, Comunităţi preistorice din nord-estul României. De la cultura Cucuteni până în bronzul mijlociu, BMA VII, Piatra Neamţ, 2000.

[46] S. Marinescu-Bîlcu, Al. Bolomey, Drăguşeni. A Cucutenian Community, Bucureşti – Tübingen, 2000.

[47] N. Ursulescu, S. Ignătescu, Preuteşti-Haltă. O aşezare cucuteniană pe Valea Şomuzului Mare, Iaşi, 2003.

[48] Actes du XIV^èmeCongrès UISPP, Université de Liège, Belgique, 2-8 septembre 2001, Section 9 – Section 10, BAR International Series 1303, Oxford, 2004: N. Ursulescu, Nouvelles données concernant les croyances magiques des communautés de la civilisation Précucuteni (Énéolithique ancien) de l’Est de la Roumanie (p. 344-345); idem, La valeur sacrée des nombres dans l’Énéolithique de Roumanie (p. 325-331); V. Cotiugă, S. Haimovici, Fosses cultuelles (bóthroi) et à caractère cultuel du Néolithique et l’Énéolithique de la Roumanie (p. 317-324); Dan Monah, L’exploitation préhistorique du sel dans les Carpates Orientales, in: O. Weller (éd.), Archéologie du sel: technique et sociétés, Internationale Archäologie, ASTK 3 Colloque 12.2, XIV^eCongrès UISPP, Liège, sept. 2001, 2002, p. 135-146.

[49] D. Boghian, N. Ursulescu, C. Catană, Gh. Romanescu, M. Ignat, I. Mareş, V. Cotiugă, B. P. Niculică, S. Ignătescu, CC, s.n., 8-9 (18-19), 2002-2003 (2004), p. 135-159.

[50] A. Bălăşescu, M. Udrescu, V. Radu, D. Popovici, Archéozoologie en Roumanie. Corpus de données, Târgovişte, 2003.

[51] O. Cotoi, C. Grasu, Uneltele din piatră şlefuită din eneoliticul Subcarpaţilor Moldovei, Iaşi, 2000.

[52] Dan Monah, Dragomir Popovici, O lume regăsită. Satul cucutenian de la Poduri (catalogue d’exposition), Bucureşti, 2000.

[53] Iidem, A refound world. The Cucutenian village from Poduri, Bucureşti, 2001.

[54] R. Dumitrescu, A. Frînculeasa, D. Garvăn, El. Gheorghe, A. Pavlu, Cultura Cucuteni. Magia ceramicii, Bucureşti, 2004.

[55] Gh. Dumitroaia, Dan Monah (coord.), Artă eneolitică Cucuteni, Piatra Neamţ, 2002.

[56] D. Monah et alii, op.cit., BMA XIII, 2003.

[57] Gh. Dumitroaia, C. Preoteasa, R. Munteanu, D. Nicola, D. Monah, Primul muzeu Cucuteni din România, BMA XV, Piatara Neamţ, 2005, p. 48.

[58] Păuleni-Dealul Cetăţii. O staţiune preistorică în depresiunea Ciucului, Sf. Gheorghe, 2002.

[59] D-tru Boghian, C.-E. Ursu, Eternul Cucutenian ... Catalogul expoziţiei „Comunităţile cucuteniene din nord-estul României”, Suceava, 2004.

[60] L. Pârvan, M. Diaconescu, A. Melniciuc, P. Şadurschi, Gh. Stanciu, Fascinaţia culturii Cucuteni (catalogue d’exposition), Botoşani, 2004.

[61] Gh. Dumitroaia, C. Preoteasa, R. Munteanu, D. Nicola, D. Monah, op.cit., BMA XV, 2005.

ACTA TERRAE SEPTEMCASTRENSIS V

Outre des fouilles, dans cette périoade on a effectué d’intéressantes recherches experimentales, qui ont eu comme but surtout la reconstitution du mode de vie de la population cucuténienne et des techniques utilisées dans l’édification des maisons et dans la production de la céramique.

L’année 2004 a represénté, pour la civilisation Cucuteni, „le moment 120”, grâce aux manifestations scientifiques qui ont marqué le passage de ce nombre d’ans de la découvert de la célèbre station éponyme, située sur la colline „Cetăţuia”.

Enfin, mais pas en dernier tour, il faut mentionner l’accroissement vraiment spectaculaire des réalisations au plan muséologique, concernant la valorification par d’expositions et de catalogues du précieux patrimoine cucuténien existant en différentes collections.

Littérature roumaine récente (2000-2005) concernant le complexe culturel

Précucuteni – Cucuténi

AGULNIKOV Serghei, BICBAEV Viaceslav, PANKO Victor

ALAIBA Ruxandra

ALAIBA R., GRĂDINARU Iulian

ALAIBA R., MARIN Tamilia

ALAIBA R., MERLAN Vicus

ALAIBA R., VĂLEANU Mădălin

ELLIS Linda

FĂRTĂIŞ Dan

FRÎNCULEASA Alin

GOGÂLTAN Florin

GOVEDARICA Blagoje

GRIGORAŞ Laurenţiu, PAVELEŢ Eugeniu

HAIMOVICI Sergiu

HAIMOVICI S., TENCARIU Felix-Adrian

HAIMOVICI S., UNGUREANU Aurelia

HAIMOVICI S., VORNICU Andreea

2005 Studiul arheozoologic al resturilor faunistice din situl Fulgeriş-Cucuteni A, Carpica, XXXIV, p. 357-372.

HÎNCU Ion

ICONOMU Constantin

2005 Observaţii privind cercetările arheologice în situl cucutenian de la Fulgeriş, jud. Bacău. Campania 2004, Carpica, XXXIV, p. 55-74.

ISTINA Lăcrămioara Elena, TENCARIU Felix Adrian

2004 Compte rendu à: S. Bodean, Aşezările culturii Precucuteni-Tripolie din Republica Moldova, Chişinău, 2001, in: Suceava, 29-30 (2002-2003), vol. I, p. 437.

2004 Compte rendu à: Dan Monah et alii, Poduri – Dealul Ghindaru. O Troie în Subcarpaţii Moldovei, Piatra Neamţ, in: Suceava, 29-30 (2002-2003), vol. I, p. 439-442.

2004 Compte rendu à: D. Boghian, Comunităţile cucuteniene din Bazinul Bahluiului, Suceava, 2004, in: Suceava, 29-30 (2002-2003), vol. I, p. 443-448.

MARINESCU-BÎLCU Silvia

MAXIM Zoia, MAXIM Ioana